Le C.C.A.S. de colombier propose une formation A.F.P.S. (Attestation de formation aux premiers secours), cette attestation peut être demandée pour entrer dans un système de formation ou pour occuper certains emplois.

Cette action pourrait avoir lieu dès la rentrée prochaine à colombier si le nombre de participants est suffisant.  Durée prévue : environ de 10 H 00, en soirée sur 3 ou 4 vendredi ou samedi suivant les disponibilités.

Centre communal d’ACTION SOCIAL

Les membres du C.C.A.S ont été chargés de constituer un panel représentatif de la population ardéchoise sur la commune de colombier :

Explications :

Si l’U.D.A.F. de l’Ardèche a fait le choix de constituer un observatoire de la famille, c’est afin de produire des données familiales, de les recueillir, de les analyser à l’échelon départemental, d’étayer ses réflexions et argumenter ses prises de position.

Le concept de la famille suscite de multiples interrogations sur ses fondements et la place qu’il faut lui réserver . La construction d’une politique familiale  s’appuie nécessairement sur les préoccupations principales des familles et des liens qu’elles entretiennent entre la vie familiale, l’activité professionnelle et leur engagement citoyen.

C’est aussi admettre pour chacun d’entre nous que la réalité familiale est changeante et qu’elle doit faire l’objet d’une observation renouvelée et analysée au fil du temps.

Pour réussir cette nouvelle façon de regarder la famille, l’U.D.A.F. a clairement et explicitement fixé des objectifs , notamment celui de construire une connaissance de qualité grâce à l’utilisation de méthodes assurant la représentativité et la pertinence des analyses, celui du panel selon les données extraites de l’I.N.S.E.E. sur la population de l’Ardèche .

C’est pourquoi les membres du C.C.A.S. se sont mobilisés sur nôtre zone géographique pour rechercher, encadrer , animer les ménages correspondant au panel

    Vendredi  27  septembre   Le  C.C.A.S, dans le cadre de ses activités et dans un souci   à  la  fois  d’information, de  prévention  et  de  compréhension   sur  des  problèmes  de  santé  publique  que  sont  l’alcool, le tabac et  les drogues, a  organisé  une  soirée débat avec la participation  de trois  intervenants.

        Cette  soirée débat fait suite aux deux  précédentes ici même  à  colombier  le  vieux. Le thème  retenu  cette  année: essayer d’avoir une vision et une approche différente sur les risques encourus par la consommation de drogue. Furent abordés plus particulièrement :

-les effets psychologiques et psychiques

-les effets sur le plan de la santé

-et enfin les moyens de prévention

Pour cela  3  intervenants spécialisés chacun dans leur domaine.

        Partie psychologique développée  par Mlle  SOEUNG, psychologue clinicienne en   milieu  hospitalier  au  C.M.P. de  Tain.

    Partie effets sur la santé  par  le  Docteur  JOLLIVET  médecin  généraliste à Etables.

    Partie prévention  par  l’A.D.D.E.S.S.A. de  Privas. C’est leur troisième intervention  à colombier: Association Départementale D’éducation  Sanitaire et Sociale de l’Ardèche.

        On ne parle plus de drogues mais plutôt de substances psycho-actives, c’est à dire des produits qui agissent sur le cerveau. L’alcool et les toxiques modifient l’ordre de pensée lorsqu’on les ingère. Il est important de différencier 5 grands groupes : l’alcool, le tabac, certains médicaments, le dopage, les stupéfiants.

        Il y a des différences évidentes  entre les pays dans l’utilisation, suivant les lois, les religions et les cultures. Il y a eu peu d’époque sans drogue et toutes les drogues ont leur danger.

        En France, le produit couramment consommé est l’alcool puis vient le tabac et ensuite le cannabis surtout chez les jeunes. Actuellement la loi autorise 0,5 g d’alcool dans le sang au volant. A ce taux, le risque d’accident, au volant est multiplié par 3. Pour la consommation de cannabis, 80 % des jeunes ont essayé un joint une fois ou deux. Mais ils ne deviendront pas tous dépendants de cette drogue.

    Pourquoi l’adolescent  va t’il consommer une drogue :

Vulnérabilité psychique. L’ados doit sortir de l’enfance pour devenir adulte. Son corps se transforme, il a l’impression de perdre quelque chose, il se cherche, il est angoissé et s’il essaie ces produits, c’est parfois pour apaiser ses difficultés.

En  même temps, cette période de trouble est un passage presque forcé. Le jeune va chercher un effet tranquillisant mais aussi un effet stimulant (être bien dans sa peau, parfois même un état d’une ivresse folle). Il veut aussi faire comme les copains (notion d’identité, appartenance à un groupe). La consommation de drogues fait partie des conduites à risques. L’engrenage à une drogue dure amène à une désocialisation. La personne se verra obligée de voler, de fréquenter des gens dangereux (délinquance).

Avec l’héroïne le toxicomane deviendra dépendant très vite. L’héroïne, issu du pavot, est souvent injectée, c’est un anti dépresseur, un euphorisant, qui réduit les fonctions vitales. D’autres drogues existent : la cocaïne, l’ecstasy

Pour le sevrage de l’héroïne , on utilise la méthadone en centre spécialisé ou le subitex en cure ambulatoire.

Le cannabis : c’est un anti-déprésseur, il diminue les réflexes. Il est souvent mélangé au tabac ce qui entraîne une dépendance physique et psychologique rapide et forte. A long terme, cette consommation est très nocive pour le système cardio-vasculaire et respiratoire de plus fortement cancérigène.

La toxicomanie : c’est essayer de combler un vide. C’est une illusion de l’indépendance par rapport à l’autre. Souvent certains mettent en avant leurs prises de toxiques avant d’aborder leurs problèmes psychologiques.

Les adolescents ont besoin de connaître la limite et les réactions des parents  (ils aiment se buter), même si cela ne doit pas faire plaisir. Cette confrontation est normale. Les parents doivent être ferme tout en laissant toujours le dialogue s’installer. Il est important que les parents disent qu’ils ne sont pas d’accord sur la consommation d’alcool ou de toxiques. Il faut que le jeune le sache, et quelque part il en gardera quelque chose.